Acteurs territoriaux en gynécologie 

Gynécologue de ville à Draguignan

Dr Richard Karoubi : 04.94.50.97.45

Planning Familial

04.94.60.50.80

Médecins généralistes réalisant le suivi gynécologique

Dr Rick Andraos : 04.94.70.77.07 (Aups)

Dr Eve Garry : 04.94.76.71.16 (Claviers)

Dr Michael Silvestri : 04.94.50.85.52 (Draguignan)

Dr Caroline Teissier : 04.94.68.58.68 (Draguignan)

Dr Julien Jacques : 06.17.79.94.39 (Draguignan)

Dr Isabelle Thiebaud : 04.94.99.12.30 (Draguignan)

Dr Charlotte D’Aubreby : 06.40.51.57.72 (Flayosc)

Dr Stéphanie Tosselo : 04.22.56.02.16 (Lorgues)

Dr Perrine Wasermann : 04.22.56.02.16 (Lorgues)


Sages-femmes

Rachel Bremond : 07.83.21.84.55 (Aups/Salernes)

Alexandra Delrieu : 07.83.82.56.07 (Bargemon)

Sophie Gillet : 06.85.02.69.76 (Draguignan)

Laura Torraca : 07.64.36.02.54 (Draguignan)

Christine Magne : 06.67.04.45.38 (Draguignan)

Marielle Bruno : 06.66.52.12.59 (Draguignan)

Laura Bourgeais : 06.76.19.45.70 (Draguignan)

Marion Fargant : 06.74.01.37.34 (Le Muy)

Pauline Payet : 07.88.23.05.00 (Le Muy)

Bénédicte Cazes : 06.34.19.22.64 (Le Thoronet)

Camille Moreau : 07.83.17.10.26 (Lorgues)

Marie-Pierre Couzi : 06.30.44.13.87 (Roquebrune-sur-Argens)

Camille Scherpereel : 06.22.27.81.11 (Vidauban)


CEGIDD

04.94.14.50.56

Parcours de suivi gynécologique (non pathologique)

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des femmes en âge de procréer et qui ne désirent pas de grossesse utilisent un mode de contraception. 

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des infections par les HPV sont quasiment empêché par la vaccination. La démarche australienne a porté ses fruits : le taux d’infection au papillomavirus a chuté de 92 % chez les femmes de 18-35 ans
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des femmes ont participé au dépistage du cancer du col de l’utérus entre 2017-2019
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des femmes ont participé au dépistage du cancer du sein en 2022

Parcours de suivi gynécologique pathologique

Le parcours de suivi gynécologique pathologie peut être réalisé par des gynécologues ou des médecins généralistes pratiquant les actes de suivi gynécologique. 

Différents professionnels de santé peuvent encadrer le parcours : 


Prise en charge de l’endométriose

Qu’est ce que l’endométriose ?

L’endométriose est une pathologie gynécologique chronique, qui se caractérise par le développement de la muqueuse interne utérine (l’endomètre) en dehors de l’utérus, colonisant parfois d’autres organes. Des fragments d’endomètre se déposent alors sur les ovaires, la vessie, le rectum, le péritoine (membrane qui recouvre les viscères) et peuvent provoquer des douleurs du bas, ventre et d’autres symptômes fonctionnels selon leur localisation.


Source : https://sante.gouv.fr/soins-et-maladies/prises-en-charge-specialisees/endometriose-11356/endometriose


Les actions de la CPTS

FORMATION DU 01/02/2024

Le 1er février 2024 s’est déroulée la soirée de formation que nous avons organisée en partenariat avec  Eduprat Formations intitulée : Endométriose, prise en charge en soins primaires animée par le Dr  Pierre-Alexis GAUCI du  Centre Hospitalier Universitaire de Nice (CHU de Nice). (l’Archet)
Nous remercions la présence des gynécologues de  Centre hospitalier de la Dracénie, ainsi que le Château des Salles de Draguignan pour leur accueil.

Prise en charge de l’IVG

Qu’est ce qu’une IVG ?

L’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse, ou avortement) désigne l’expulsion de l’embryon ou du  fœtus hors de l’ utérus, lors d’une intervention médicale.

L’IVG se pratique dans un centre spécialisé avec des professionnels formés à cette fin et à l’accueil des patientes. Dans tous les cas, seul un médecin peut la réaliser. La confidentialité est garantie par le secret médical et vous n’êtes pas tenue d’informer vos proches de votre décision.


Méthodes d’IVG

Il existe deux méthodes d’IVG : l’IVG médicamenteuse et l’IVG chirurgicale (ou instrumentale). La femme enceinte doit avoir une information détaillée sur ces deux méthodes et choisit, avec son médecin ou une sage-femme, la plus adaptée à sa situation.

MÉDICAMENTEUSE

L’IVG médicamenteuse consiste à prendre des médicaments qui provoquent l’interruption de la grossesse et l’expulsion de l’embryon.

Déroulement de l’IVG médicamenteuse

En France, cette méthode consiste à prendre successivement deux médicaments.

Un médicament antiprogestérone : la mifépristone

Il interrompt la grossesse. Ce médicament est pris par voie orale :

  • au cours d’une consultation en présence d’un médecin ou d’une sage-femme (le médicament est remis par le professionnel),
  • ou à domicile après une téléconsultation (le médicament est délivré par une pharmacie).
    Des saignements après la prise de ce médicament sont possibles. Cela ne veut pas dire que l’interruption de grossesse a eu lieu. Il est indispensable de prendre le deuxième médicament.

Puis une prostaglandine : le misoprostol

Ce médicament est pris 24 à 48 heures plus tard par voie orale, sublinguale (sous la langue) ou trans-muqueuse orale (à l’intérieur de la joue) :

  • soit lors d’une consultation, mais il y a un risque d’expulsion sur le trajet de retour au domicile ;
  • soit, de préférence, à domicile après prescription par un établissement de santé, par un professionnel de ville autorisé (médecin et sage femme) ou par un centre de planification ou d’éducation familiale ayant établi une convention avec un établissement de santé.

Ce médicament provoque des contractions et l’expulsion de l’embryon. Celle-ci survient généralement dans les 3 à 4 heures suivant la prise de ce second médicament, mais peut parfois se produire dans les 24 à 72 heures.


CHIRURGICALE

L’IVG instrumentale repose sur la dilatation du col et l’évacuation du contenu utérin par aspiration.

Déroulement de l’IVG instrumentale

L’IVG instrumentale consiste, dans un premier temps, à dilater progressivement le col de l’utérus.

Pour faciliter cette dilatation, une préparation médicamenteuse du col de l’utérus est recommandée. La préparation cervicale repose sur :

  • une antiprogestérone, la mifépristone (à prendre par la bouche 36 à 48 heures avant l’aspiration) ou sur une prostaglandine, le misoprostol (à prendre par la bouche 3 à 4 heures avant l’aspiration) ;
  • ou sur le géméprost (un ovule par voie vaginale 3 heures avant l’aspiration).

Une fois le col bien ouvert, le médecin introduit dans l’utérus un petit tube (ou canule) relié à un dispositif permettant d’aspirer le contenu utérin.

Cette technique est réalisée sous anesthésie locale (seul le col de l’utérus est anesthésié) ou générale selon la situation médicale et le choix de la femme. Si une anesthésie générale est nécessaire, une consultation pré-anesthésie est obligatoire.


Source : https://www.ameli.fr/var/assure/sante/themes/ivg/methodes-ivg-suivi


Parcours de suivi obstétrique

Bien identifié par les travaux scientifiques, les 1000 premiers jours de l’enfant c’est ce moment de vie unique qui court des premiers mois de grossesse au seuil de l’école maternelle. Au cours de cette période, l’apprentissage progresse à toute vitesse, plus vite qu’à tout autre moment de la vie. L’environnement physique, affectif et nutritionnel dans lequel évolue l’enfant façonne sa santé globale et son bien-être futur. Les 1000 premiers jours offrent donc une multitude d’opportunités pour soutenir le bon développement de l’enfant et construire avec lui certaines fondations de sa vie, pour lui et pour l’adulte qu’il deviendra. Les 1000 premiers jours, c’est aussi un temps de bouleversements et de vulnérabilités, au cours duquel l’enfant est particulièrement sensible à son environnement et aux évènements de vie. L’arrivée d’un enfant est alors l’occasion d’imaginer et de créer les environnements protecteurs, sains et sûrs dans lesquels il pourra s’épanouir et explorer pleinement ses capacités. Pour les parents, c’est aussi un temps de profonds changements, qui peuvent être sources de fatigue et d’émotions négatives. C’est pourquoi parents et enfants ont besoin d’être accompagnés et soutenus tout au long des 1000 premiers jours, afin qu’ils puissent vivre ensemble et sereinement ces premiers moments de vie. Enfin, les 1000 premiers jours c’est aussi le moment clef pour agir contre les inégalités sociales et leur reproduction, en œuvrant pour l’équité des chances d’une bonne santé physique, psychique et sociale. Parce que la précocité des interventions est souvent proportionnelle à leur efficacité, garantir le bon développement des enfants aujourd’hui, c’est agir pour les adultes et la société de demain.


Source : ttps://sante.gouv.fr/IMG/pdf/1000premiersjours-presentation-24.08.21.pdf


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La rééducation périnéale se pratique deux ou trois mois après l’accouchement chez une sage-femme ou un physiothérapeute spécialisé. Rééduquer signifie prendre conscience des muscles de cette zone et apprendre à les tonifier par:

  • des exercices de contraction volontaire et de relâchement
  • du biofeedback: une technique qui permet de visualiser sur un écran l’intensité et la durée de la contraction volontaire et favorise un renforcement abdomino-pelvien
  • de l’électrostimulation, qui consiste à stimuler les muscles du plancher pelvien afin qu’ils se contractent.

La rééducation du périnée est la même que pour n’importe quel autre muscle du corps : il faut solliciter régulièrement les muscles pour les entraîner à se contracter afin qu’ils retrouvent leur tonicité, mais également les masser pour les détendre et assurer leur élasticité.

Des exercices de renforcement musculaire du périnée à faire en autonomie

Pour optimiser ou prolonger dans le temps les effets de la rééducation du périnée, les professionnels de santé peuvent vous recommander de réaliser des exercices à domicile, tels que des  séries de contractions du périnée, des étirements ou des  abdominaux hypopressifs (un travail visant à muscler en profondeur la sangle abdominale sans forcer ni abîmer le périnée).

Certaines postures de  yoga aident également à renforcer les muscles de la zone située autour du périnée. A la portée de tous, le yoga Iyengar est à ce titre particulièrement recommandé. La  gymnastique Pilates qui propose des exercices de tonification musculaire, notamment à l’aide d’un ballon, peut aussi se révéler très utile. 

Pour éviter de contracter un mauvais groupe de muscles et effectuer correctement vos exercices, il est préférable d’entreprendre des séances de rééducation après avoir bénéficié d’explications pédagogiques. N’hésitez pas à parler de vos problèmes de continence à un professionnel de santé.





Prévention

Violences conjugales : quelles aides?

Violences conjugales : Chantage, humiliation, injures, coups…

 Les femmes victimes de violences conjugales peuvent contacter le 3919. Gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone est désormais accessible 24h/24, 7j/7.



3919


Chaque année, la CPTS DPV déploie diverses actions pendant tout le mois d’octobre. 

À l’occasion d’octobre rose, la CPTS Dracénie se mobilise et oriente ses actions vers la prévention du cancer du sein.

Pour celà, nous avons organisé en 2023 des ateliers de prévention du cancer du sein dans les supermarchés :

  • Carrefour Salamandrier, le 03 octobre de 9h à 12h
  • Carrefour Trans en Provence, le 04 octobre de 9h à 12h
  • Hyper U Les Arcs sur Argens, le 04 octobre de 13h à 16h

Durant ces demies journée, nos professionnels de santé étaient sur place pour sensibiliser la population à l’auto-palpation, et aussi et surtout pour planifier un rendez-vous avec une sage femme la semaine du 16 ou 19 octobre 2023. 

Rappel : depuis la loi HPST du 21 juillet 2009, la sage-femme peut assurer le suivi gynécologique de prévention de toute femme en bonne santé.

Voici un rappel en vidéo sur l’auto-palpation : 


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femmes frappées chaque année par le cancer du col de l’utérus

La prévention, et le dépistage sont plus que jamais nécessaires.

Le papillomavirus humain (HPV) est l’infection virale la plus courante de l’appareil reproducteur. La plupart des hommes et des femmes ayant une activité sexuelle seront infectés à un moment de leur vie et certains risquent de l’être à plusieurs reprises.

Il existe de nombreux types d’HPV. Certains peuvent être des lésions cutanées, génitales non cancérogènes tandis que d’autres types, tels que les 16 et 18*, peuvent provoquer des infections chroniques, ou encore le cancer du col de l’utérus.

La période de contamination critique pour les femmes comme pour les hommes se situe au tout début de l’activité sexuelle. Le HPV se transmet au cours des rapports sexuels, même si ceux-ci sont protégés.

Les types de HPV non cancérogènes peuvent provoquer des condylomes acuminés (tumeurs bénignes), des verrues ou encore le cancer de l’anus et de la verge chez l’homme.

Principaux faits :

  • Le papillomavirus humain (HPV) représente un groupe de virus extrêmement courants dans le monde,
  • Il existe plus de 200 types de HPV, dont au moins 14 sont cancérogènes,
  • Deux types de HPV (16 et 18*)  provoquent 70% des cancers et des lésions précancéreuses du col de l’utérus,
  • Les vaccins contre le HPV sont recommandés par l’OMS et leur utilisation a été approuvée dans de nombreux pays,
  • Les essais cliniques et la surveillance post-commercialisation ont montré que les vaccins contre le papillomavirus humain sont sûrs et efficaces pour prévenir les infections par le HPV :  https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2012-05/gardasil_cervarix_synthse.pdf
  • Le dépistage et le traitement des lésions précancéreuses chez les femmes à partir de 25 ans sont des méthodes fiables, efficaces et peu invasives permettant de prévenir le cancer du col de l’utérus.

Comment l’infection à HPV conduit -elle au cancer du col de l’utérus?

Si la plupart des infections à HPV disparaissent d’elles-mêmes et la plupart des lésions précancéreuses se résolvent spontanément, le risque d’évolution de l’infection à HPV vers une maladie chronique ou des lésions précancéreuses vers un cancer du col invasif existe pour toutes les femmes.

Un cancer du col met 5 à 20 ans à se développer en fonction du système immunitaire du sujet (infection VIH, infection VIH immuno-déprimé, système immunitaire affaibli).

Quels sont les facteurs de risque de persistance du PVH et de développement du cancer du col de l’utérus ?

  • Le type de HPV – l’oncogénicité (pouvoir cancérigène du virus),
  • L’état immunitaire – les personnes chez qui les défenses immunitaires sont faibles, comme celles vivant avec le VIH, sont plus susceptibles d’avoir une infection à HPV persistante qui risque d’évoluer plus rapidement vers des lésions précancéreuses ou un cancer,
  • La co‑infection avec d’autres agents sexuellement transmissibles, tels que ceux qui causent l’herpès, la chlamydiose et la gonorrhée,
  • Le tabagisme,
  • La multiplicité des partenaires sexuels.

Lutte contre le cancer de l’utérus

L’organisation Mondiale de la Santé (OMS), en vue d’accélérer l’élimination du cancer du col de l’utérus, recommande une approche globale pour prévenir et combattre ce cancer.

La série de mesures recommandées comprend des interventions tout au long de la vie :

Vaccination anti-HPV

Gardasil 9 est indiqué pour l’immunisation active des individus à partir de 11 ans contre les maladies dues aux HPV.

Sont concernés par ce vaccin :

  • L’HAS (Haute Autorité de la Santé) recommande la vaccination pour toutes les filles et les garçons de 11 à 14 ans révolus, avec un rattrapage possible pour tous les adolescents et jeunes adultes (hommes et femmes) de 11 à 19 ans inclus.

A noter qu’en vaccinant les garçons, on protège les filles et les femmes non vaccinées, de l’infection et donc du risque de cancer de l’utérus et de la vulve. En effet, ce virus se transmettant par contact, les hommes peuvent le transmettre aux femmes, autant que l’inverse.

  • Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu’à l’âge de 26 ans.

Le schéma de vaccination consiste en l’administration de deux doses de vaccin Gardasil 9 chez les 11-14 ans révolus et trois doses chez les 15-19 ans résolus.

Prévention primaire (Filles/Garçons) :

  • Vaccination HPV,
  • Informations sur la santé et mises en garde contre la consommation de tabac,
  • Education sexuelle adaptée à l’âge et à la culture,
  • Promotion de l’utilisation des préservatifs,
  • Circoncision masculine.

La prévention primaire commence par la vaccination contre le HPV des jeunes filles entre 11 et 19 ans, avant le début de leur activité sexuelle. Il en est de même pour les garçons.

Prévention secondaire (Femmes à partir de 25 ans) :

  • Dépistage avec test haute performance de qualité équivalente ou supérieure au test HPV,
  • Suivi d’un traitement immédiat, ou le plus rapidement possible, des éventuelles lésions précancéreuses.

Prévention tertiaire Traitement du cancer invasif à tout âge :

  • Chirurgie,
  • Radiothérapie,
  • Chimiothérapie,
  • Soins palliatifs.

Sources :  https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/human-papillomavirus-(hpv)-and-cervical-cancer

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3160954/fr/gardasil-9-vaccin-papillomavirus-humain-9-valent-recombinant-adsorbe

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3135747/fr/la-has-recommande-de-vacciner-aussi-les-garcons-contre-les-papillomavirus

https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/523-gardasil-9



POUR PROTÉGER LE CŒUR DES FEMMES, ÊTRE INFORMÉ(E) NE SUFFIT PAS, IL FAUT PASSER À L’ACTION !

Les résultats du dernier baromètre IFOP « Cœur et femmes » pour la Fédération Française de Cardiologie (FFC), révèlent que malgré leurs bonnes connaissances en matière de santé cardiovasculaire, les Françaises peinent à mettre en place les actions dans leur quotidien pour prendre soin de leur cœur.
La FFC appelle les femmes à réagir et être actrices de leur santé dès le plus jeune âge et tout au long de leur vie. En effet, seulement 46 % d’entre elles déclarent savoir que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes.

LES FEMMES DOIVENT PASSER À L’ACTION ! LES MODES DE PRÉVENTION AU QUOTIDIEN SONT IDENTIFIÉS MAIS PEU APPLIQUÉS

71 % des femmes ont conscience du bienfait de l’activité physique sur la santé cardiovasculaire. Pourtant elles sont bien moins nombreuses (30 %) que les hommes à pratiquer régulièrement une activité physique au moins 3 fois par semaine. Engagée depuis près de 60 ans pour lutter contre la sédentarité, la FFC est soutenue par la Direction Générale de la Santé (Ministère de la Santé et de la Prévention) qui rappelle que les occasions quotidiennes de bouger, comme marcher, prendre les escaliers ou jardiner peuvent contribuer à maintenir un mode de vie plus actif et plus sain à tous les âges.

Si 1 femme sur 2 mentionne spontanément une alimentation saine et équilibrée comme moyen de prévention, elles ne sont que 21 % à manger 5 fruits et légumes par jour.

Le tabac et le stress : 2 principaux facteurs de risque peu présents dans l’esprit des femmes :

  • Pour les femmes de moins de 65 ans, le tabagisme est l’un des principaux facteurs de risque d’infarctus. Or seulement 26 % des femmes font mention de l’arrêt ou de la limitation du tabac comme moyen de se protéger contre les maladies cardiovasculaires ; elles ne sont plus que 16 % chez les moins de 35 ans.
  • Alors que le stress représente un facteur de risque de maladies cardiovasculaires, sa bonne gestion n’est citée qu’à 5 % comme mode de prévention.

LES SPÉCIFICITÉS FÉMININES AYANT UN IMPACT SUR LA SANTÉ CARDIOVASCULAIRE SONT MÉCONNUES

47 % des jeunes femmes de moins de 25 ans pensent à tort que les hommes sont les premières victimes de ces maladies. Il y a une évolution car elles étaient 27 % à le penser en 2018.

Cependant, le manque de dialogue avec les professionnels de santé perdure puisqu’elles ne sont que 58 % à en avoir déjà parlé avec un médecin.

Le dialogue est par conséquent un enjeu, particulièrement lors de 3 périodes clés, qui peuvent être l’occasion de dépister ou d’identifier d’éventuels problèmes. Il est essentiel de saisir toutes les opportunités pour mieux accompagner les femmes qui ont tendance à délaisser leur santé.

  • La période de la contraception apparaît plus risquée pour 53 % des femmes. Après 35 ans, certains facteurs comme le surpoids, le tabagisme et le diabète deviennent des contre-indications.
  • Seulement 25 % des femmes ont conscience d’un risque majoré pendant la grossesse. Même chez une femme en bonne santé, une grossesse peut déclencher des anomalies de la tension artérielle, voire une éclampsie [i] ou du diabète gestationnel qui sont des facteurs de risque pour le futur.
  • A la ménopause, la carence en œstrogènes est responsable d’une diminution d’une forme de protection contre les maladies cardiovasculaires. Pour 43 % des femmes, la ménopause est une période sans réel impact.

Dr Catherine Monpère, Co-Présidente de le Commission « Cœur de Femmes » de la FFC, cardiologue Service de Réadaptation cardiovasculaire Dieulefit Santé.

WAMIF : UNE ÉTUDE FRANÇAISE INÉDITE SOUTENUE PAR LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE CARDIOLOGIE

Depuis de longues années, les femmes sont sous-représentées dans les programmes de recherche sur les maladies cardiovasculaires. Pour remédier à la prise en charge insuffisante de ces maladies chez les femmes, la FFC finance des programmes de recherche spécifiques et uniques pour les femmes tels que l’étude scientifique WAMIF (Young Women Presenting Acute Myocardial Infarction in France).

L’étude française WAMIF a pour objectif de disposer d’une meilleure compréhension des causes et des facteurs prédisposants à la survenue d’un infarctus du myocarde chez des femmes de moins de 50 ans pour ensuite envisager des stratégies diagnostiques et préventives et identifier des groupes plus à risque.

Conduite auprès de 314 femmes dans 30 centres français durant 18 mois, entre mai 2017 et juin 2019, l’étude WAMIF révèle plusieurs facteurs de risque majeurs : 75 % des patientes hospitalisées sont fumeuses. L’obésité est un facteur de risque dans 28 % des cas.

« L’étude WAMIF est une première dans la mesure où certaines caractéristiques retenues n’ont jamais été étudiées comme le statut hormonal, les antécédents de complications de grossesse, de consommation de toxiques, de dépression et le type de contraception. »

Dr Stéphane Manzo-Silberman, cardiologue à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière – Charles Foix et coordinatrice de l’étude.

Depuis 2016, 9 projets sur la santé cardiovasculaire des femmes ont été financés par la FFC pour un montant de près d’1 million d’euros, dont le projet E3N destiné à créer un score de risque féminin permettant d’anticiper l’accident cardiaque chez la femme.

LE COMBAT DE LA FFC POUR QUE LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES CHEZ LES FEMMES NE SOIENT PAS UNE FATALITÉ !

La FFC poursuit au quotidien ses actions de prévention et d’information, notamment au sein de près de 300 Clubs Cœur et Santé dont les bénévoles sont engagés sur le terrain pour sensibiliser et encourager les femmes à être  proactives dans la prise en charge de leur santé cardiovasculaire avec leur médecin.

La FFC est par ailleurs engagée aux côtés des chercheurs qui se mobilisent pour la prévention et l’amélioration de la prise en charge des maladies cardiovasculaires chez les femmes. Elle soutient ainsi des programmes de recherche inédits spécifiques aux femmes pour mieux prendre soin du cœur des femmes.

Elle diffuse ses 10 règles d’or contre les maladies cardiovasculaires :

  1. Vivez sans tabac : ne fumez pas ou arrêtez de fumer et surtout évitez les premières cigarettes
  2. Faites de l’activité physique de manière régulière et adaptée à votre condition physique
  3. Mangez sainement de façon diversifiée, équilibrée et adaptée à vos besoins
  4. Evitez ou limitez les boissons alcoolisées
  5. Réduisez votre stress et apprenez à le gérer
  6. Prenez soin de votre sommeil
  7. Surveillez votre poids et votre tour de taille
  8. Faites contrôler régulièrement votre santé cardiovasculaire par votre médecin : surveillez votre pression artérielle, votre taux de cholestérol et votre glycémie (apprenez à connaître vos chiffres et les chiffres de base)
  9. Soyez vigilante lors des trois phases clés de votre vie hormonale : contraception, grossesse et ménopause
  10. Ne sous-estimez pas les symptômes, ne négligez pas la réadaptation : apprenez à reconnaître les signes d’alerte d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et d’un infarctus du myocarde (IDM) ; appelez le 15 quand apparaît l’un des signes, et réadaptez-vous après

Source :  https://www.fedecardio.org/presse/pour-proteger-le-coeur-des-femmes-etre-informee-ne-suffit-pas-il-faut-passer-a-laction/



Fiches d’Information des Patientes